Jusqu’au 30 avril 2014 – Les peintures murales du 25 avril par Manuel Madeira exposées à Montpellier

Les peintures murales du 25 avril par Manuel Madeira, 40 ans de la Révolution des œillets au Portugal

Avec la Révolution des oeillets et la conquête de la liberté, l’espace public devient un immense lieu de communication. Les murs des cilles et des villages se couvrent de peintures murales, de graffitis et d’affiches. Une formidable iconographie se développe au cours des années qui suivirent le 25 avril 1974 et témoigne des luttes politiques intenses qui se jouèrent alors. Par rapport à l’affiche, la peinture murale et le graffiti avaient l’avantage de l’immédiateté du message à transmettre. Si la “chanson est une arme”, le peinture murale le devint également et les mouvements sociaux et politiques pour tenter de convaincre les portgais des différentes propositions en jeu.

Manuel Madeira, exilé en France, entreprit le même voyage que tant d’autres exilés, émigrés et étrangers pour qui le coup d’Etat de 1974, l’effervescence politique et l’ébullition créative que vivait alors el pays représentaient un formidable espoir. Il partit au Portugal. Ce qu’il nous livre ici, c’est le regard de son premier voyage de retour au pays natal, à ravers une quarantaine d’images choisies parmi les centaines de photos qu’il a prises à l’époque. La plupart d’entre elles relatent la campagne électorale des premières élections législatives de l’après Estado Novo, qui eurent lieu en 1976, soit deux ans après le coup d’Etat. Quelques données, également réunis par l’auteur, sur la fin du colonialisme portugais, le 25 avril 1974 et l’é/immigration, notamment en France, complètent son regard sur cette période de l’histoire du Portugal.

Casa Amadis – Espace Bibliothèque
117 rue des Etats Généraux (1° étage)
(Place de la Révolution Française, Richter)
Tram : Rives du Lez (lignes 1, 3, 4, à 5m de la Gare)
Montpellier

  • Du lundi au samedi de 16h à 18h

    Jusqu’au 30 avril

  • Une exposition de l’association Memória Viva / Mémoire Vive (Paris)

    PhotoExpoMontpellierManuelMadeira-Crédit CasaAmadis
    Exposition – Crédits photos Casa Amadis

    9, 11 et 16 Mars 2014 – Projections de films dans le cadre du colloque Révolution et cinéma – Paris

    PROJECTIONS SPÉCIALES
    A LA MAISON DU PORTUGAL
    9, 11 et 16 mars 2014

    Dans le cadre du colloque Révolution et cinéma : l’exemple portugais, trois séances spéciales, ouvertes à tous, sont organisées à la Maison du Portugal – André de Gouveia (Cité internationale universitaire de Paris, 7 P Boulevard Jourdan, Paris 14ème) :

    Séance 1 – dimanche 9 mars, 17h

    La nuit du coup d’État, Ginette Lavigne, 2001, 57´
    En présence de Ginette Lavigne,
    Otelo Saraiva de Carvalho et Jacques Lemière.

    Séance 2 – mardi 11 mars, 20h

    Linha Vermelha (Ligne rouge), José Filipe Costa, 2011, 81´
    En présence de José Filipe Costa.

    Séance 3 – dimanche 16 mars, 17h

    Mal (Le Mal), Alberto Seixas Santos, 82´ (sous réserve).

    10-12 Mars 2014 – Colloque international « Révolution et cinéma : l’exemple portugais » – Paris

    À l’occasion du quarantième anniversaire de la révolution des œillets, ces trois jours de colloque international envisage de revenir sur la représentation cinématographique de cet événement politique, de 1974 jusqu’à aujourd’hui.
    Pour Paul Ricoeur, « repenser doit être une forme d’annuler la distance temporelle ». Repenser la révolution ce serait alors la rendre présente, vivante, rapprochant le présent et le passé, interrogeant aussi les effets du passage du temps sur les images, les récits et le cinéma lui-même, comme dispositif historique.
    Au moment d’une crise économique et politique profonde au Portugal qui met en cause les fondements mêmes de la démocratie d’Avril, travailler cet héritage, c’est peut-être faire du présent la force inaugurale d’une autre histoire à venir.
    Prenant le cinéma de la révolution comme un point nodal et un tournant historique majeur, quels liens, autres que référentiels et chronologiques, unissent le cinéma portugais d’avant la révolution et celui d’après la révolution ? Autrement dit, comment cette idée de « révolution » traverse, irrigue, éclaire le cinéma portugais ?

    Programme

    Lundi 10 mars 2014
    INHA, salle G. Vasari, 1er étage

    9h Accueil des participants

    9h30 Introduction

    Laurent Creton (président de l’IRCAV – Univ. Paris 3)
    Benjamin Léon, Mickaël Robert-Gonçalves & Raquel Schefer (organisateurs du colloque, IRCAV – Univ. Paris 3)

    10h Intervention inaugurale

    José Moure (professeur, Univ. Paris 1)

    10h45 Pause

    11h-12h30 Session 1 – Le cinéma portugais en question

    Modérateur : Olivier Hadouchi (programmateur, historien du cinéma)

    André Rui Graça (doctorant, Univ. College London) & Sandra Dias Guerreiro (doctorante, Univ. de Coimbra) – Between politics and aesthetics: the case of post-revolutionary Portuguese cinema.
    Ana Vera (doctorante, Univ. Lumière Lyon 2) – L’imaginaire national dans le cinéma portugais de la Révolution : questionnement et désillusion.
    Renato Guimarães (docteur en Arts, chercheur associé à Univ. Paris 1/ CNRS UMR 8218) – “La place est au peuple” : Glauber Rocha, la question rhétorique ou l’inversion asymétrique.

    12h30-13h30 Pause déjeuner

    13h30-15h00 Session 2 – Mémoire(s) 1 : décolonisation

    Modératrice : Mirian Tavares (professeure, Univ. do Algarve)

    Ros Gray (professeure, Royal College of Art & Goldsmiths) – Impact of the Carnation Revolution on Mozambique.
    Robert Stock (chercheur assistant, Konstanz Universität) – Vinte e cinco: A special number and its reverse sides.
    Catarina Laranjeiro (doctorante, Univ. de Coimbra) – Memória da Guerra Colonial/de Libertação da Guiné-Bissau como arqueologia.

    15h Pause

    15h30-17h Session 3 – Temporalités

    Modérateur : Mickaël Robert-Gonçalves (doctorant, Univ. Paris 3)

    Adriana Martins (professeure assistante, Univ. Católica de Lisboa) – A History of Revolutionary Return(s) to the Colonial War: António Vasconcelos’s Adeus, até ao meu regresso and Margarida Cardoso’s Natal 71.
    Ana Soares (professeure, Univ. do Algarve) – The SAAL viewed on film. A mirror of time.
    Sonia Kerfa (maître de conférences, Univ. Lyon 2) – Reprise : Linha vermelha (2011) de José Filipe Costa ou la révolution Torre Bela (1975, Thomas Harlan) revisitée.

    17h Intervention spéciale

    José Filipe Costa (réalisateur et chercheur)

    Mardi 11 mars 2014
    INHA, salle G. Vasari, 1er étage

    9h Accueil des participants

    9h15-11h Session 4 – Regards sur l’histoire

    Modérateur : Jacques Lemière (professeur, Univ. Lille 1)

    Rejane K. Arruda (professeure, Univ. de Vila Velha) – Pedro Costa entre o Documento, o Olhar e o Corte: « Revolutio » na Tessitura « real ».
    Mirian Tavares (professeure, Univ. do Algarve) – A História encenada: O Processo do Rei, de João Mario Grilo, a imagem melancólica de um país.
    Louis Daubresse (doctorant, Univ. Paris 3) – Réminiscences historiques : Ossos ou le théâtre d’une vacuité morale.
    Glòria Salvadó-Corretger & Fran Benavente (Univ. Pompeu Fabra) – La révolution comme fantôme dans le cinéma portugais contemporain.

    11h Pause

    11h15-13h Session 5 – Études de cas

    Modératrice : Susana de Sousa Dias (réalisatrice, professeure, Univ. de Lisboa)

    Francesco Giarrusso (Univ. de Lisboa / Instituto Zenale e Butinone de Treviglio) – O CINEMA SOU EU, ou seja: a criação é absoluta e absolutamente incómoda”. João César Monteiro e a revolução em Que Farei Eu com Esta Espada?
    José Bogalheiro (professeur, ESTC) – E a câmara, o que pergunta?
    Tiago José Lemos Monteiro (professeur, Instituto Federal do Rio de Janeiro) – “Modernizar o passado é uma (r)evolução musical »: olhares sobre a tradição musical popular portuguesa nas duas edições da série televisiva Povo que canta.
    Johanna Cappi (doctorante, Univ. Paris 3) – La crise au Portugal éclairée par le reportage audiovisuel en France (avril et mai 1974).

    13h-14h Pause déjeuner

    14h-15h30 Session 6 – Autres cinémas

    Modérateur : Benjamin Léon (doctorant, Univ. Paris 3)

    Fernando Curopos (maître de conférence, Univ. Paris 4) – João Paulo Ferreira: Fatucha Superstar fait sa Révolution.
    José Alexandre Cardoso Marques (professeur, Univ. de Coimbra) – L’auto-représentation de l’émigration portugaise à travers leurs images amateurs avant et après le 25 Avril 1974.
    Amarante Abramovici (cinéaste, programmatrice, Univ. do Porto/ Univ. Nova de Lisboa) – Cinéma amateur d’Avril.

    15h30 Pause

    16h-17h30 Session 7 – Cinéma et politique : penser la révolution et le cinéma

    Modérateur : Raquel Schefer (doctorante, Univ. Paris 3)

    Maria-Benedita Basto (maître de conférence, Univ. Paris 4) – Un coup de « D » jamais n’abolira la révolution : décolonisation et cinéma dans le programme d’avril, hier, aujourd’hui, ici, ailleurs.
    Jacques Lemière (professeur, Univ. Lille 1) – Sur Alberto Seixas Santos.
    Jorge La Ferla (professeur, Univ. del Cine, Univ. de Buenos Aires) – Une analyse de La Nuit du coup d’État de Ginette Lavigne et de la question documentaire.

    17h30 Intervention spéciale

    Raquel Varela (professeure, Univ. Nova de Lisboa) – História Social da Revolução dos Cravos.

    Mercredi 12 mars 2014
    salle de conf., Fondation Gulbenkian

    9h Accueil des participants

    9h30-11h Session 8 – Mémoire(s) 2 – Que reste-t-il de la Révolution ?

    Modérateur : Teresa Castro (maître de conférence, Univ. Paris 3)

    Maria do Carmo Piçarra (chercheuse, Univ. Nova de Lisboa) – Governar a memória da revolução no cinema. Que fizemos nós com os cravos?
    Mathias Lavin (maître de conférences, Univ. Paris 8) & António Preto (maître de conférences, Escola Superior Artística do Porto & Univ. Lusófona do Porto) – Processus mémoriel en cours.
    Federico Pierotti (professeur assistant, Università di Firenze) – Le pouvoir des images. Le regard mémoriel dans Tabou de Miguel Gomes.

    11h Pause

    11h30-13h Session 9 – Art(s) en révolution ?

    Modératrice : Maria do Carmo Piçarra (chercheuse, Univ. Nova de Lisboa)

    Luis Trindade (professeur, Birkbeck, Univ. of London) – The Making of a Revolutionary Narrative. The emplotment of the Carnation Revolution in militant cinema.
    Ana Balona de Oliveira (Univ. Nova de Lisboa) – ‘Political Cameras’ and ‘Underground Cinemas’: Film(s) and Revolution(s) in the Moving Images of Angela Ferreira’s Sculptures.
    Raquel Rato (réalisatrice, docteure, Univ. Paris 3) – António Reis e Acácio de Almeida, dois poetas esquecidos no cinema português. Trás-os-Montes, a proximidade com as gentes para lá das montanhas.

    13h-14h Pause déjeuner

    14h-15h45 Session 10 – Autour de Susana de Sousa Dias

    Modérateurs : Raquel Schefer & Benjamin Léon (doctorants, Univ. Paris 3)

    Chiara Magnante (Università di Bologna) – O fragmento, o corpo, o tempo: ruptura e continuidade em 48 de Susana de Sousa Dias.
    Flávia Arruda Rodrigues (professeure, Univ. Estácio de Sá) – 48 e Caderno de memórias coloniais: aproximações a novas sensibilidades fílmicas e literárias.
    Beatriz Rodovalho (doctorante, Univ. Paris 3) – Visages exposés : retournement et détournement de l’archive visuelle de la dictature dans les films de Susana de Sousa Dias.
    Javiera Medina (docteure, Univ. Paris 8)- Film et archive photographique. 48 de Susana de Sousa Dias : « ouvrir la photographie ».

    15h45 Pause

    16h Intervention spéciale

    José Manuel Costa (directeur de la Cinemateca Portuguesa, professeur, Univ. Nova de Lisboa)

    16h45-18h Projection d’une sélection de court-métrages

    Destruição (Destruction), Fernando Calhau, 1975, 3´ (sous réserve)
    O Parto (L’accouchement), José Celso Martinez Corrêa e Celso Lucas / Comunidade Oficina Samba, 1975, 32´
    Untitled, Angela Ferreira, 1998, 4´
    Errata, Paula Albuquerque (en sa présence), 2001, 2´
    Goodbye, Ana Barroso (en sa présence), 2010, 7´

    18h Cocktail de clôture

    3 Mars 2014 – Projection du film « La nuit du coup d’état » à Paris

    Projection du film documentaire « La nuit du coup d’etat »  de Ginette Lavigne, sur la révolution des œillets racontée par un de ses protagonistes, le lundi 3 mars prochain à 20h30 au Cinéma MK2, quai de Loire, à Paris.
    La séance sera suivie d’un débat avec la cinéaste.

    Synopsis

    Le 25 avril 1974, la Révolution des œillets met fin à la plus vieille dictature d’Europe. Le film est le récit de l’organisateur de ce coup d’état, Otelo de Carvalho, de la nuit du 25 avril et des heures qui ont suivi qu’il a passées avec quelques compagnons dans un poste de commandement. Celui qui a tout organisé n’ a rien vu des images qui ont fait le tour du monde: une foule en liesse offrant des œillets aux jeunes soladts occupant le srues avec les blindés. L’histoire de ces heures capitales, Otelo de Carvalho la raconte et la revit dans une mise en scène originale.

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    Jeudi 23 janvier – Projection du film « Le Pain que le diable a pétri » de José Vieira

    Le jeudi 23 janvier aux Ateliers Varan (entrée libre) Réservation impérative au 01 43 87 00 54 ou à distribution@zeugma-films.fr en précisant le nombre de personnes.

    • 19h30 : petit apéritif
    • 20h : Projection de LE PAIN QUE LE DIABLE A PÉTRI 
    • 21h30 : suite de l’apéritif 

    Le Pain que le diable a pétri – 84′ – 2012 Un documentaire franco-portugais de José Vieira Production Zeugma Films (France) – Kintop (Portugal) C’est un monde suspendu en haut de la montagne, dans un paysage granitique au Sud de l’Europe. Ici, les chants de la terre ne sont pas encore oubliés mais ils ne sont plus chantés. Adsamo est un village qui va disparaître.Le film accompagne les habitants tout au long des saisons. Les mémoires se délient avec le temps. Chroniques de la vie rurale, des bouleversements traversés tout au long du siècle dernier, des combats qu’il a fallu mener pour conjurer la misère, de la résistance contre la servitude et le salariat.

    Infos pratiques :
    Ateliers Varan 6, impasse Mont-Louis
    75011 Paris
    métro Philippe Auguste, Ligne 2
    Zeugma Films 7 rue Ganneron
    75018 Paris
    Tél : +33 (0)1 43 87 00 54
    Fax: +33 (0)1 43 87 34 72
    distribution@zeugma-films.fr
    www.zeugmafilms.fr

    [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bMPQHuVbl2Q[/youtube]

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    18 & 19 Décembre 2013 – Colloque international : L’archive sensible, mémoires intimes et historiographie des dictatures et du colonialisme dans les espaces (ex)impériaux des mondes ibériques contemporains

    À partir d’une perspective pluridisciplinaire, ce colloque se propose d’apporter de nouveaux éléments à une réflexion sur la relation entre mémoire et histoire liée aux expériences de domination – colonialisme et dictatures – dans le contexte des espaces (ex)impériaux des mondes ibériques contemporains. Cette manifestation scientifique cherchera à revoir cette relation de domination et de dépendance sous le prisme de ce que nous appellerons l’archive sensible. Ce qui sera ici en question, c’est un travail qui concerne les mémoires intimes, familiales, domestiques, individuelles ou collectives, qui se confronte, en ce sens, avec des vérités émotionnelles comme source de savoir. De cette option découle un deuxième volet d’analyse : penser l’apport et le rapport de ces sources à l’historiographie tout en proposant une refléxion sur le concept même d’archive qui l’ouvre à de nouvelles utilisations. Mercredi 18 et jeudi 19 décembre avec entre autre Susana Sousa Dias, Raquel Schefer, Odete Martinez-Maler et Victor Pereira. Détails sur http://calenda.org/268795?file=1

    Projection du Film « Nous les Ouvrières de la Sogantal » de Nadejda Tilhou

    L’association Mémoire Vive/Memória Viva vous invite à la projection du Film « Nous les Ouvrières de la Sogantal » de Nadejda Tilhou

    Synopsis : « Portugal : août 1974. Dans une usine, derrière les machines délaissées, un petit  groupe de jeunes femmes entoure une équipe de la télévision portugaise. Les  ouvrières de la Sogantal occupent leur lieu de travail depuis que, le 12 juin, leur patron a mis la clef sous la porte. L’une d’entre elles, une vingtaine d’années, cheveux bruns, longs, l’air extrêmement sérieux, répond aux questions de la journaliste : – «Et si le patron revenait, est-ce que vous seriez prêtes à reprendre le travail ?» – «Si le patron revenait… oui, mais… ce ne serait jamais plus  comme avant.». La lutte de la Sogantal devient emblématique de la « période  révolutionnaire » portugaise. Trente ans après, que reste-t-il ?. »

    Réservations obligatoires pour la projection : reservationsmv@gmail.com Consommations payantes au bar pour les boissons Buffet partagé : apportez librement gourmets et gourmandises !

    Le 28 avril 2013 Théâtre Popul’air 36 rue Henri Chevreau, 75020 Paris 17h https://www.facebook.com/events/170169826473539/   532027_636225013061583_1830626197_n