Dimanche 7 octobre : Histoires d’exils de femmes portugaises sous la dictature de Salazar (1961-1974) à la Maison du Portugal (Paris)

Dans le cadre de la présentation à Paris du second volume d’Exílios, une collection de témoignages d’exilés et de déserteurs portugais, l’association Mémoire vive/Memória viva et l’Association d’exilés politiques 1961-1974 proposent de réfléchir aux problématiques spécifiques de l’exil au féminin.

Partant des témoignages publiés dans les deux volumes d’Exílios, nous reviendrons sur les difficultés particulières et les combats menés par ces femmes contre la dictature de Salazar, la guerre coloniale (1961-1975), pour l’émancipation des femmes immigrées ainsi que leur participation dans différentes luttes sociales en France (droit à l’avortement et à la contraception, contre le harcèlement, grèves dans des entreprises).

PROGRAMME :

1 – Ouverture – 15h

° Présentation de l’événement par Ilda Nunes, présidente de Mémoire Vive/Memória Viva et António Paiva de l’Association d’exilés politiques 1961-1974 (Lisbonne).

° Introduction par l’historienne Claudie Lesselier, historienne féministe engagée avec les femmes exilés.

2 – Projection d’entretiens d’exilées – 16h00

° Entretiens réalisés par l’association Mémoire vive/Memória viva.

° La projection sera suivie d’une discussion, animée par l’ anthropologue Sónia Ferreira (CRIA – UNL/FCSH et URMIS – Université Paris Diderot) et en présence d’actrices et témoins de cette histoire.

° La discussion sera suivie d’un temps de partage autour d’un buffet

3 – Concert de Hydrolyse (Philippe de Sousa) – 18h

http://www.philippedesousa.com/labo.html
https://vimeo.com/252360477

L’événement aura lieu à la Maison du Portugal – Résidence André de Gouveia à la Cité Universitaire de Paris.
7 boulevard Jourdan
75014 PARIS
RER B et Tram – Cité Universitaire

Table ronde jeudi 20 septembre 2018 à 14h aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis : L’immigration portugaise, de la précarité à l’insertion

Le jeudi 20 septembre, de 14h00 à 17h00, les Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis organisent une table ronde, en partenariat avec l’Association Memória Viva, sur le thème de «L’immigration portugaise, de la précarité à l’insertion».

Cette table ronde aura lieu aux Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis – 54 avenue du Président Salvador Allende, à Bobigny – et elle clôturera un ensemble de rencontres et d’initiatives organisées autour de l’exposition de photographies «Un regard sur la pauvreté», de Walter Weiss, citoyen suisse, volontaire à ATD-Quart Monde dans les années 70.

 

Au programme :

Introduction de Christine Langé, directrice des Archives départementales et d’Ilda Nunes, présidente de l’association partenaire « Mémoire vive » 

« Insertion résidentielle des Portugais en France de la première guerre à la seconde guerre » 
Victor Pereira, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de PAU et des pays de l’Adour 

« Les immigrés portugais en France des années 1950 à la fin du 20e siècle » 
Marie-Christine Volovitch-Tavares, vice présidente du CERMI (Centre d’études, de recherche sur les migrations ibériques) 

« Portraits croisés d’immigrés portugais à 50 ans d’intervalle » 
Rose Marie Nunes, photographe

Présentation du livre Exílios 2, « Exils, témoignages d’exilés et de déserteurs portugais en Europe (1961-1974) », le 18 mai prochain à 19h à la Librairie Portugaise et Brésilienne

L’AEP61-74, Association d’Exilés Politiques Portugais (Lisbonne), vous invite au lancement du livre Exílios 2, « Exils, témoignage d’exilés et de déserteurs portugais en Europe (1961-1974) », le 18 mai prochain à 19h à la Librairie Portugaise et Brésilienne.
 

Présentation par Sonia Ferreira, anthropologue (CRIA – UNL/FCSH et URMIS – Université Paris Diderot) et Fernando Cardoso (président de l’AEP61-74, Lisbonne). 

Discussion avec le public en présence de plusieurs auteurs parisiens du Livre Exilios 2.

Librairie Portugaise et Brésilienne 

75005 Paris
Métro Cardinal Lemoine ou Place Monge. 
RER Luxembourg.

L’évènement facebook se trouve ici
Pour plus d’informations sur l’AEP61-74, veuillez consulter le site.

L’AEP61-74, Association d’Exilés Politiques Portugais, a publié en 2016 l’ouvrage « Exils, témoins d’exilés et de déserteurs portugais en Europe (1961-1974) ».

Ont ainsi été dévolues à l’espace public des souvenirs depuis longtemps muets, des souvenirs d’un passé lointain qui aujourd’hui nous interpelle et dont nous souhaitons qu’il soit entendu afin de faire voir ces modes de vie que beaucoup ont expérimenté et que peu connaissent. 

Les difficultés, les moments heureux ou douloureux, la fête, la révolte, la peur ou la nostalgie d’une patrie triste et violente. Nous avons voulu parler, écrire le livre de l’exil. Ecrire toutes les lettres qu’il restait à écrire à nous-mêmes et à nos amis.

Nous avons voulu parler d’une Europe de citoyens solidaires avec notre cause et avec nos passions. Ecrire sur comment le cœur se serre lorsqu’en faisant le « salto » nous nous aventurons dans un pays et à la langue inconnue, que nous apprenons sur les lèvres de l’écoute et de l’amour.

La divulgation de Exílios.1 a dépassé nos attentes. 

Nous en avons conclu que le manque de ce livre s’était fait sentir. D’autres suivent désormais les chemins que nous avons ouverts et l’AEP61-74 d’Exilés Politiques Portugais s’en réjouit. 
Ce livre a agi aussi bien en tant qu’élixir libérateur de mémoire qu’en tant que catalyseur de débat politique sur ces thèmes mis en silence. 

Lors de près de 30 présentations au Portugal ainsi que dans plusieurs pays européens, il a suscité un débat jusqu’alors passé sous silence, de très forts témoignages intimes mais aussi des souvenirs depuis longtemps archivés et apparemment résolus qui, soudainement, ont gagné l’espace publique. 

La matérialisation concrétisée de souvenirs d’anciens camarades et amis en livre Exílios.1 est venue catalyser les velléités de ceux qui pensaient que leurs propres histoires n’avaient pas de valeur, ne représentaient pas une contribution à l’histoire du temps présent, concernaient uniquement des questions personnelles dont on ne parlait que rarement. 

Les centaines de contacts que nous avons établi lors de ces présentations ont contribué à ce que ces souvenirs se figent sur le papier. 

Voici Exílios.2. Il s’agit de 29 autres témoignages de femmes et d’hommes, d’exils divers, de vies interrompues, de parcours accidentés. Des témoignages transparents afin que l’on n’oublie pas qu’au Portugal, la guerre coloniale a existé, le fascisme a existé l’exil aussi.

21 mai 2016 – Présentation du livre ‘Exilios’ au Lusofolie’s à Paris

L’association Mémoire Vive/Memória Viva salue la création de cette association et soutient son activité. Elle participera au lancement du livre des exils (« livro dos exílios »), une collection de témoignages autour de la désertion dont vous pourrez lire l’introduction ici.

 

L’Association des Exilés Politiques 1961-1974 (AEP 61-74) et l’Association Mémoire Vive/Memória Viva (MV²) ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre « EXILIOS, testemunhos de exilados e desertores portugueses na Europa (1961-1974) », une collection de témoignages autour de la thématique de la désertion des guerres coloniales portugaises.

Programme complet :

16h30 – Présentation du livre
En présence de :
Victor Pereira, Docteur en histoire (IEP Paris), Maître de Conférences en Histoire contemporaine, Université de Pau.
Fernando Cardoso, Président de l’AEP 61-74 (Lisbonne).
Sonia Ferreira, Antropologue ISCT-IUL / CRIA. (Paris VII et Lisbonne).
Vasco Martins, Vice-président de MV² et membre de l’AEP61-74.
17h30 – Moment d’échange avec la tribune.
18h00 – Vente du livre et dédicace avec certains « auteurs ».
18h30 – Projection du film Le Printemps de l’exil de José Vieira
19h30 – Débat en présence du réalisateur
20h30 – Concert de Chanson engagée portugaise et française.
Avec Arnaldo Franco (Du groupe Os Camaradas), Joaquim Albertio Simões, Rui Meireles et Mr Pierre, Pedro Fidalgo et Dominique Grange.

Une exposition sur le sujet, de l’AEP 61-74 sera présentée en exclusivité tout le weekend.
Les livres seront bien évidemment en vente, ainsi que les dvds de José Vieira.

Projection du film « Le Bateau en carton » de José Vieira à la Fnasat mardi 17 DécembreProjection du film « Le Bateau en carton » de José Vieira à la Fnasat mardi 17 Décembre

Projection du film « Le Bateau en carton » de José Vieira à la médiathèque Fnasat-gens du voyage en partenariat avec l’association Memoria Viva / Mémoire Vive mardi 17 décembre à 19h30.

« C’est en passant sur l’autoroute que j’ai découvert cet étrange camp de réfugiés peuplés de Roms de Roumanie. Un bidonville au milieu des arbres, coincé au milieu des voies de l’autoroute A10. Un instant, j’ai cru voir un flash back. Mais ce n’était que l’actualité d’une histoire qui n’en finit pas, celle de gens obligés de tout quitter pour conjurer la pauvreté. Je voulais comprendre quel était cet exode, d’où venaient les gens qui habitaient là, qui étaient ces « Etranges étrangers » comme l’étaient jadis les Portugais et les Algériens dans les taudis autour de Paris. En les filmant, je voulais les rendre familiers pour détruire les préjugés que nous avons à leur égard et raconter un peu de leur histoire d’immigrés à la recherche d’une vie meilleure. » J VIEIRA

 

Projection gratuite
en présence du réalisateur

Réservation   : reservationsmv@gmail.com

 

Communiqué de l’Association Memoria Viva / Mémoire Vive

 Ce film établi un certain parallèle entre les parcours d’immigration des portugais et algériens dans les années 60 avec celle des roms roumains aujourd’hui.

D’un bidonville à l’autre, les histoires se ressemblent et l’Histoire (celle qui dit avoir un grand « H ») semble se répéter pour ceux qui ne peuvent que chercher ailleurs ce qu’ils ne peuvent acquérir « chez eux ».

 Alors que Manuel Valls évacue à tour de bras les bidonvilles français, expulsant les dits inintégrables « ayant vocation à revenir en Roumanie et en Bulgarie », la misère la plus nue s’insinue au plus près de chez nous sans que nous ne voulions la voir. Combien de dizaines de milliers de roms vivent dans des bidonvilles ou dans la rue en France ? 15 000, 20 000 ?

    Notre association a pour but de « recueillir et transmettre la mémoire de l’immigration portugaise dans un esprit d´échange et d’ouverture ».

    Dans ce sens, nous affirmons que nous nous souvenons des « années de boue », de l’immigration clandestine et de l’exploitation.

    Rappelons, par exemple, les bidonvilles de Champigny et de Nanterre qui comptaient respectivement 15 000 et 10 000 habitants.

    La projection de ce film à la Médiathèque FNASAT-Gens du voyage est à la fois l’affirmation d’une solidarité avec les populations expulsées comme une critique directe à la politique migratoire de Manuel Valls.

    Nous ne serons jamais intégrables à la société que nous dessinent les Sarkozy, Hortefeux ou Valls !

 

Pour ce dernier évènement de l’année à la médiathèque, nous vous proposons de nous retrouver après le film autour d’un  buffet participatif

MEDIATHEQUE FNASAT-GENS DU VOYAGE

59 rue de l’ourcq 75019 Paris tel 01 40 35 12 17 documentation@fnasat.asso.fr

Projection du film « Les émigrés » de José Vieira et rencontre à Drancy, le 15 novembre 2013

La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, José Vieira, membre fondateur de l’association.  La rencontre sera co-animée par Marie-Christine Volovitch-Tavares, hisrtorienne spécialiste de la question de l’immigration portugaise.
Dans le cadre du mois du documentaire, une manifestation coordonnée par Images en Bibliothèques

Informations pratiques :
Le 15 nov à 19 h 00
Médiathèque Georges Brassens
65 avenue Marceau
93700 Drancy
Gratuit

Plus d’informations sur http://www.moisdudoc.com/spip.php?rubrique90&IDSeance=1506

José Vieira – Les émigrés

Les Emigrés

Un film réalisé par José Vieira
Production : Aléas
France, 2009
4500 minutes, VOST
C’est l’histoire d’un village du Portugal où presque tous les habitants ont émigré à la recherche d’une vie meilleure. Les uns sont partis pour toujours, d’autres sont revenus.
À travers les dialogues et les récits des gens qui habitent le village au mois d’août, le film tente de comprendre qui sont ces hommes et ces femmes devenus, un jour, brutalement des étrangers, à jamais des déracinés et qui portent en eux la rupture avec leur univers familier.

La campagne de février 1973 contre la circulaire Fontanet-Marcelin

« A bas la circulaire Fontanet-Marcelin », peut-on lire, entre autre, dans le Bulletin du MPAC (Mouvement Populaire Anti-Colonial) / CLACS (Comité de Lutte Anti-Coloniale) dans l’Emigration, de Février 1973, qui se prononce contre la circulaire du 25 Février 1972, publiée par les Ministres du Travail et de l’Intérieur et entrée en vigueur en Octobre 1972. La circulaire durcit les conditions d’entrée et de travail des travailleurs étrangers. Par ailleurs, le bulletin fait également un état des lieux des luttes anti-coloniales menées au Portugal et en France.

Ce document a été disponibilisé par João Machado

Document complet :

http://www.sudexpress.org/Archives/Fichiers/MPAC%20Fev%201973.pdf

« A bas la circulaire Fontanet-Marcelin », peut-on lire, entre autre, dans le Bulletin du MPAC (Mouvement Populaire Anti-Colonial) / CLACS (Comité de Lutte Anti-Coloniale) dans l’Emigration, de Février 1973, qui se prononce contre la circulaire du 25 Février 1972, publiée par les Ministres du Travail et de l’Intérieur et entrée en vigueur en Octobre 1972. La circulaire durcit les conditions d’entrée et de travail des travailleurs étrangers. Par ailleurs, le bulletin fait également un état des lieux des luttes anti-coloniales menées au Portugal et en France.

Ce document a été disponibilisé par João Machado

Document complet :

http://www.sudexpress.org/Archives/Fichiers/MPAC%20Fev%201973.pdf