Paris – 2 Février 2020 : Hommage à José Mário Branco dans l’ancien Cinéma La Clef

Le film CHANGER DE VIE, la vie et l’oeuvre de José Mário Branco sera diffusé dans l’ancien Cinéma La Clef le dimanche 2 février à 20h en hommage au musicien portugais José Mário Branco qui nous a quitté le 19 novembre 2019.

Cette projection est à l’initiative de l’association Memória Viva/Mémoire Vive en partenariat avec La Clef Revival, l’ancien Cinéma La Clef actuellement occupé par plusieurs collectifs et associations pour défendre le dernier bastion du cinéma associatif parisien fermé administrativement.

Le projection (en VOST) sera suivie d’une discussion en présence du réalisateur Pedro Fidalgo.

MUDAR DE VIDA, JOSE MARIO BRANCO, VIDA E OBRA (Changer de vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco) de Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro // Portugal, France, 2013, 116′

Musicien engagé, auteur-compositeur-interprète, José Mário Branco fut un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »).

Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mário Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets.
Le 25 avril 1974, le coup d’Etat du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit les rues de Libonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire.

C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter des idéaux de la révolution aux quatre coins du pays… Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui.

Plus d’informations:
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/45216_1

Teaser Officiel
https://www.kinomargem.net/mudar-de-vida

Infos pratiques :

🕘 Ouverture des portes de La clef revival🔑à 19h30
Lancement de la séance à 20h

120 places dans la salle – Pas de réservations
34, rue Daubenton
💰 Prix libre

AU CINÉMA « LA CLEF REVIVAL »

« Un vent de révolte souffle sur le Quartier latin. La Clef, cinéma associatif fermé en avril 2018 par le propriétaire des murs, le comité d’entreprise de la Caisse d’épargne d’Ile-de-France, est occupé illégalement. Depuis le 21 septembre, une joyeuse troupe de cinéphiles (spectateurs, jeunes réalisateurs, collectifs et squats d’artistes) projette des films presque tous les soirs dans cette salle née de l’ébullition de Mai 68. »
Annabelle Martella, Libération

Rosas de De Ermera, un film de Luis Filipe Rocha

Poucos meses antes da Segunda Guerra Mundial, uma família separa-se em Lourenço Marques: Maria vai para Timor, os irmãos João e José (depois conhecido por Zeca Afonso) vão para Coimbra, para continuarem os estudos. Com o alastrar do conflito ao Pacífico e a invasão de Timor pelo Japão, as comunicações cessam e os três anos no campo de concentração fazem temer o pior. Em Rosas de Ermera, partindo das memórias dos irmãos sobreviventes e das músicas de Zeca, Luís Filipe Rocha conta uma aventura familiar numa época funesta da história de Portugal.

Com: Maria das Dores Afonso dos Santos, João Afonso dos Santos
ESTREIA 11 DE NOVEMBRO – programa completo em leopardofilmes.com

 

ROSAS DE ERMERA, um filme de LUÍS FILIPE ROCHA from Leopardo Filmes on Vimeo.

conteur de l’immigration portugaise en 1973conteur de l’immigration portugaise en 1973

[youtube]http://youtu.be/eZ6jckjqQXw[/youtube]

Séquence (basse définition) du film « Chant en exil » tourné en 1973 par Dominique Dante et produit par Liane et Jacques Willemont.
Ce film n’a jamais été terminé. Aujourd’hui, il va être restauré, et diffusé par l’association Espaces. L’association espère retrouver les personnes qui sont représentées afin qu’elles puissent faire le récit de leur vie depuis 1973. L’ensemble des documents devrait être disponible en 2014, pour le quarantième anniversaire de la « révolution des oeillets ».

Mettez nous en relation avec ces témoins : contact@espaces-assoc.com[youtube]http://youtu.be/eZ6jckjqQXw[/youtube]

Séquence (basse définition) du film « Chant en exil » tourné en 1973 par Dominique Dante et produit par Liane et Jacques Willemont.
Ce film n’a jamais été terminé. Aujourd’hui, il va être restauré, et diffusé par l’association Espaces. L’association espère retrouver les personnes qui sont représentées afin qu’elles puissent faire le récit de leur vie depuis 1973. L’ensemble des documents devrait être disponible en 2014, pour le quarantième anniversaire de la « révolution des oeillets ».

Mettez nous en relation avec ces témoins : contact@espaces-assoc.com

Immigrés portugais installés dans le bidonville de NanterreImmigrantes portugueses instalados no bidonville de Nanterre

Immigration portugaise : de nombreux Portugais se sont installés au bidonville de Nanterre, ils sont interviewés sur la guerre que mène leur pays pour défendre ses colonies et leurs rapports avec les Français. Interview de l’un d’entre eux travaillant chez Renault et se plaignant du racisme des Français, des jeunes de la deuxième génération de chez Renault refusent d’aller faire leur service militaire pour éviter de faire la guerre.

11 novembre 1969

Pour plus d’informations cliquer ici

Immigration portugaise : de nombreux Portugais se sont installés au bidonville de Nanterre, ils sont interviewés sur la guerre que mène leur pays pour défendre ses colonies et leurs rapports avec les Français. Interview de l’un d’entre eux travaillant chez Renault et se plaignant du racisme des Français, des jeunes de la deuxième génération de chez Renault refusent d’aller faire leur service militaire pour éviter de faire la guerre.

11 novembre 1969

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Arrivée train de Portugais en FranceChegada de comboio de portugueses em França

Immigration portugaise : arrivée d’un train en provenance du Portugal dans une gare où est installé un bureau de l’O.N.I, l’office d’immigration légale : un agent les accueille en parlant espagnol, interview des arrivants, en portugais, trad off.

31 août 1971

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Immigration portugaise : arrivée d’un train en provenance du Portugal dans une gare où est installé un bureau de l’O.N.I, l’office d’immigration légale : un agent les accueille en parlant espagnol, interview des arrivants, en portugais, trad off.

31 août 1971

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Portugais à Paris (Luis Cília)Português em Paris (Luis Cília)

Reportage consacré à un jeune homme portugais immigré en France, objecteur de conscience issu d’un milieu bourgeois, ayant fui son pays pour échapper à la dictature salazariste, et notamment à la guerre coloniale d’Angola. L’émission s’ouvre sur sa prestation à la guitare, interprétant une chanson portugaise (dénonçant le régime en place dans sa patrie, « O mar »), et on le verra à plusieurs reprises chanter en s’accompagnant de son instrument, essayant de gagner sa vie par la chanson (répétant dans sa chambre de bonne, en audition chez un producteur, faisant la manche dans un restaurant,…). Il évoque avec beaucoup de pudeur, et dans un français impeccable, son parcours, le choix de l’exil, la dictature de Salazar, ou encore son rapport aux Français, le tout baignant (musique oblige) dans une certaine nostalgie, une tristesse retenue, la fameuse « Saudade » portugaise. Une partie du reportage est aussi consacrée au témoignage d’un opposant politique (anonymat préservé par la pénombre) évoquant son combat, son arrestation et la torture dont il fut victime. L’émission se clôt sur le jeune chanteur se produisant dans une usine devant un parterre de compatriotes visiblement émus.

8 Novembre 1966

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Reportage consacré à un jeune homme portugais immigré en France, objecteur de conscience issu d’un milieu bourgeois, ayant fui son pays pour échapper à la dictature salazariste, et notamment à la guerre coloniale d’Angola. L’émission s’ouvre sur sa prestation à la guitare, interprétant une chanson portugaise (dénonçant le régime en place dans sa patrie, « O mar »), et on le verra à plusieurs reprises chanter en s’accompagnant de son instrument, essayant de gagner sa vie par la chanson (répétant dans sa chambre de bonne, en audition chez un producteur, faisant la manche dans un restaurant,…). Il évoque avec beaucoup de pudeur, et dans un français impeccable, son parcours, le choix de l’exil, la dictature de Salazar, ou encore son rapport aux Français, le tout baignant (musique oblige) dans une certaine nostalgie, une tristesse retenue, la fameuse « Saudade » portugaise. Une partie du reportage est aussi consacrée au témoignage d’un opposant politique (anonymat préservé par la pénombre) évoquant son combat, son arrestation et la torture dont il fut victime. L’émission se clôt sur le jeune chanteur se produisant dans une usine devant un parterre de compatriotes visiblement émus.

8 Novembre 1966

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