Exposition « Refuser la guerre coloniale » du 19 avril au 5 mai 2019

Bonjour,

Notre association a le plaisir de vous annoncer la présentation de l’Exposition « Refuser la guerre coloniale » à la Maison du Portugal – Résidence André de Gouveia du 19 avril au 5 mai 2019.

Cette exposition rend compte de l’exil parisien des 200.000 portugais ayant fuit la guerre coloniale que le Portugal a menée en Afrique de 1961 à 1975. Par la même, elle redonne à l’histoire des insoumis, réfractaires et déserteurs portugais ayant immigrés en France une place dans la mémoire collective.

L’exposition est composée de d’objets, d’extraits de films, d’entretiens, de photographies, d’archives sonores, de caricatures, d’affiches, de vinyles et d’archives papiers. La scénographie témoigne de l’expérience de la fuite, de la vie d’exil à Paris et de l’engagement politique contre la guerre coloniale.

Ce projet a reçu le Label Paris Europe de la Mairie de Paris et le prix Cap Magellan du meilleur projet associatif.

Le vernissage de l’exposition aura lieu le 19 avril à partir de 19h en présence du plasticien Ângelo Ferreira da Sousa. À 20h30, Dj Mys35 nous offrira un set – en vinyles s’il vous plaît – spécialement taillé pour l’occasion. Nous espérons vous y retrouver nombreux et nombreuses.

D’autres événements seront organisés pendant la période de l’exposition.

Pour les connaître veuillez suivre notre page facebook.
Pour plus d’informations, consultez le site refuserlaguerrecoloniale.com.

Le site de l’association : memoria-viva.fr
Le site d’Ângelo Ferreira de Sousa : https://www.angeloferreiradesousa.net
Le mixcloud de DJ Mys35 : https://www.mixcloud.com/mys35/
L’affiche est signée Éléna Vieillard : http://www.elenavieillard.fr/

Maison du Portugal – Résidence André de Gouveia
Cité Internationale Universitaire de Paris
7 Boulevard Jourdan, 75014 Paris
RER B et TRAM 3a arrêt Cité Internationale Universitaire.

Horaires : Du lundi au vendredi de 10h à 18h
                 Le Samedi de 13h à 19h
                 Le Dimanche de 14h à 19h
Contact presse et scolaire : contact@memoria-viva.fr

21 mai 2016 – Présentation du livre ‘Exilios’ au Lusofolie’s à Paris

L’association Mémoire Vive/Memória Viva salue la création de cette association et soutient son activité. Elle participera au lancement du livre des exils (« livro dos exílios »), une collection de témoignages autour de la désertion dont vous pourrez lire l’introduction ici.

 

L’Association des Exilés Politiques 1961-1974 (AEP 61-74) et l’Association Mémoire Vive/Memória Viva (MV²) ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre « EXILIOS, testemunhos de exilados e desertores portugueses na Europa (1961-1974) », une collection de témoignages autour de la thématique de la désertion des guerres coloniales portugaises.

Programme complet :

16h30 – Présentation du livre
En présence de :
Victor Pereira, Docteur en histoire (IEP Paris), Maître de Conférences en Histoire contemporaine, Université de Pau.
Fernando Cardoso, Président de l’AEP 61-74 (Lisbonne).
Sonia Ferreira, Antropologue ISCT-IUL / CRIA. (Paris VII et Lisbonne).
Vasco Martins, Vice-président de MV² et membre de l’AEP61-74.
17h30 – Moment d’échange avec la tribune.
18h00 – Vente du livre et dédicace avec certains « auteurs ».
18h30 – Projection du film Le Printemps de l’exil de José Vieira
19h30 – Débat en présence du réalisateur
20h30 – Concert de Chanson engagée portugaise et française.
Avec Arnaldo Franco (Du groupe Os Camaradas), Joaquim Albertio Simões, Rui Meireles et Mr Pierre, Pedro Fidalgo et Dominique Grange.

Une exposition sur le sujet, de l’AEP 61-74 sera présentée en exclusivité tout le weekend.
Les livres seront bien évidemment en vente, ainsi que les dvds de José Vieira.

Débat sur la désertion dans l’émission de l’Union Pacifiste « Si Vis Pacem » sur Radio Libertaire

L’Union Pacifiste a reçu Mémoire Vive/Memória Viva dans son emission Si Vis Pacem sur Radio Libertaire, pour parler de la désertion. Les intervenants étaient composés de :

Maurice Montet, président de l’Union Pacifiste

Hugo Dos Santos, président de l’association Mémoire Vive/Memória Viva.

Vasco Martins, vice-secrétaire, réfractaire et animateur de réseaux de soutiens aux déserteurs.

Rui Meireles, déserteur de la guerre coloniale né en Angola, ancien animateur de Radio Libertaire.

Mr Pierre : fils de Rui Meireles, nous a interprété deux chansons de son répertoire en live.

Et aussi avec Pedro Fidalgo de l’UP; à la technique et à la programmation musicale.

EXILS – Témoignages d’exilés et déserteurs portugais en Europe (1961-1974) par Rui Bebiano

Ce texte est le préface du Livre d’exils, en phase d’édition, qui sera publié par l’AEP61/74. Il est signé par Rui Bebiano, historien, professeur d’Histoire contemporaine à L’Université de Coimbra et chercheur au Centre d’études sociales (CES). Depuis juin 2011, il est directeur du Centre de Documentation 25 avril, de l’Université de Coimbra.

Témoignages d’exilés et déserteurs portugais en Europe (1961-1974)

Expérience et mémoire de la désertion et de l’exil Pour commencer

« Quelqu’un peut-il être ce qu’il n’est pas ? Quelqu’un peut-il être ce qu’il n’est pas ? Quelqu’un peut-il être ce qu’il n’est pas ? »Quand j’ai commencé à lire les textes qui composent ce livre, je me suis souvenu du refrain d’une chanson que Sergio Godinho avait inclus, en 1972, dans son album « Pré-histórias » [« Pré-histoires »].

Cette même année, j’ai été arrêté au cours d’une manifestation contre la guerre coloniale et j’ai senti immédiatement que mon destin était tracé : la fiche de renseignement de la PIDE-DGS [police politique] allait m’empêcher de poursuivre mes études, et si je n’étais pas envoyé à Caxias [prison politique située près de Lisbonne], on m’incorporerait à l’armée, dans un bataillon destiné à partir en Afrique. Comme je ne pourrais cesser d’être qui j’étais, je choisirais la désertion et l’exil, comme bien d’autres avant moi.

Mais le récit de cet épisode personnel attendra la fin de ce texte. Ce qui importe pour l’instant c’est de souligner que le chemin de la désertion paraissait alors évident, presque inévitable pour beaucoup de ceux, dont certains prennent la parole dans ce livre, qui ont décidé de ne pas trahir leur conscience et la confiance de ceux qui, comme eux, n’ont pas accepté de pactiser avec une guerre injuste et un gouvernement tyrannique.

Continuer la lecture de « EXILS – Témoignages d’exilés et déserteurs portugais en Europe (1961-1974) par Rui Bebiano »

Création de l’Association d’exilés politiques portugais (AEP 61-74)

L’Association d’exilés politiques portugais soit AEP 61-74, réunit un ensemble de déserteurs, de réfractaires et d’exilés politiques portugais en Europe et qui se sont retrouvés pour témoigner sous la forme d’un livre. Elle a pour objectif recueillir et divulguer les mémoires de l’exil des années 60/70 mais aussi de créer, produire, et appuyer la communication multimédia sur cette période et généralement soutenir et développer des initiatives pour la paix, pour les droits de l’Homme et contre la guerre. C’est une organisation à but non-lucratif et ouverte à des initiatives en lien avec son objectif.

L’association Mémoire Vive/Memória Viva salue la création de cette association et soutient son activité. Elle participera au lancement du livre des exils (« livro dos exílios »), une collection de témoignages autour de la désertion dont vous pourrez lire l’introduction ici.

Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco »‏

« Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco » » est un long métrage documentaire réalisé par Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro. Sélection Officielle de IndieLisboa (Section IndieMusic)
Sélection Officielle de MuviLisboa (Prix du Public – Grand Prix de Canal Q)
Sélection Offielle du Festival de Cinéma Luso-Brasileiro (Section Transversalités) ​ Synopsis : A 72 ans, José Mario Branco demeure un homme engagé, auteur-compositeur-interprète, c’est un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »). Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mario Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets. Le 25 avril 1974, le coup d’État du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit les rues de Lisbonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire. C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter les idéaux de la révolution aux quatre coins du pays… Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui. [youtube]https://youtu.be/UR2xMCZ0xBQ[/youtube]

Le Manifeste anti-colonial – Désertez avec vos Armes !

LE MANIFESTE ANTI-COLONIAL 
DESERTEZ AVEC VOS ARMES !
 
Textes de O communista
 
Extrait

 

 « Le mouvement anti-colonial a grandi rapidement. La jeunesse se mobilise contre les ordres de la bourgeoisie, contre les faux mythes de la « patrie » et de « l’honneur » à défendre sur les champs de bataille des colonies portugaises.
L’ampleur de cette action politique a créé un nouveau problème aux jeunes révolutionnaires: nous devons déserter toujours et en toutes circonstances. mais cela ne nous mettra-t-il pas définitivement dans une position d’éxil démobilisateur ? Les départs constants de militants pour l’étranger n’iront—ils pas affaiblir le combat que notre peuple mène aujourd’hui contre le capitalisme ?
Notre réponse à cette question est la suivante.
1) Le mot d’ordre « Désertons toujours et en toutes circonstances » correspond aux intérêts des communistes révolutionnaires. S’il n’y avait pas les milliers de réfractaires et de déserteurs, le gouvernement ne serait pas obligé d’allonger la durée, du service militaire, bien que les colonialistes sachent que c’est une mesure impopulaire qui groupe chaque fois plus de couches du la population contre leur politique.
En dehors de ça, toute autre agitation politique à l’intérieur de l’armée doit être fondée sur les principes de non collaboration à la guerre criminelle. »
Merci à http://arqoperaria.blogspot.fr pour cet article.
Le manifeste est en téléchargement ici.

Guerra ou Paz de Rui Simões (2012)

Entre 1961 e 1974, 100.000 jovens portugueses partiram para a guerra nas ex-colónias. No mesmo período, outros 100.000, saíram de Portugal para não fazer essa mesma guerra. Em relação aos que fizeram a guerra já muito foi dito, escrito, filmado. Em relação aos outros, não existe nada, é uma espécie de assunto tabu na nossa sociedade. Que papel tiveram esses homens que « fugiram à guerra » na construção do país que somos hoje? Que percursos fizeram? De que forma resistiram? From 1961 to 1974, 100.000 young Portuguese men went to war in the ex-colonies. At the same time, another 100.000 left Portugal to avoid that same war. About the ones who made the war a lot has been said, written and filmed. About the others nothing has been said, it is a sort of taboo of our society. What role did the men who « escaped the war » in the creation of the country we live in now? In what way did they resist? If there is an image of the unknown soldier, this film tries to show that other unknown man who refused to be a soldier.
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LE PRINTEMPS DE L’EXIL de film de José Vieira

LE PRINTEMPS DE L’EXIL 
Un film de José Vieira  – 52 minutes en DVD.
Le printemps de l’exil est l’histoire de trois hommes qui ont fui le Portugal dans les années 60 parce qu’ils refusaient d’être enrôlés dans une guerre coloniale. Ils se sont connus à Paris et ont participé activement au mouvement de mai 68. À travers le récit de leurs luttes contre la dictature de Salazar, ils racontent le pays d’où ils venaient, l’oppression qui sévissait au Portugal. Après la chute de la dictature le 25 avril 1974, ils sont revenus à Lisbonne. Dans les archives de la PIDE, la toute- puissante police politique, nous retrouvons leurs noms : José Mario Branco, Vasco de Castro et Fernando Pereira Marques. Les traces de leurs chansons, de leurs pièces de théâtre, de leurs journaux et dessins, retrouvées dans les archives en France, témoignent du combat qu’ils ont mené contre le fascisme.