Paris – 14 février 2020 : Lisbonne et les œillets de la liberté


Cours de cinéma par Mickaël Robert-Gonçalves (enseignant en cinéma)

VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 À 18:30

Lisbonne, 25 avril 1974 : les soldats marchent sur la ville et renversent un régime dictatorial vieux de 48 ans. Le cinéma devient alors acteur et témoin du processus révolutionnaire. Foule dans la rue, affiches et graffitis recouvrant les murs, occupations d’usines et d’habitations, prises de paroles citoyennes et quelques œillets dans les fusils : comment les films ont-ils essayé de saisir et de sublimer ces instants uniques ?

Cours de cinéma par Mickaël Robert-Gonçalves (enseignant en cinéma)
Durée : 1h30
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée

Suivi de la projection de

Les Fusils et le Peuple

de Collectif des Travailleurs du Secteur Cinématographique

(As Armas e o Povo)
Documentaire l Portugal l vostf l 1975
81 min l Couleur l Cinéma Numérique 2K

VEN 14 FÉVRIER 2020 À 21:00

À propos du film

Envoyant sur le terrain plusieurs équipes et des dizaines de techniciens, le Collectif des Travailleurs du Secteur Cinématographique interroge les citoyens et les soldats et filme la démocratie en marche.

https://www.forumdesimages.fr/les-programmes/lisboa/les-fusils-et-le-peuple

Paris – 2 Février 2020 : Hommage à José Mário Branco dans l’ancien Cinéma La Clef

Le film CHANGER DE VIE, la vie et l’oeuvre de José Mário Branco sera diffusé dans l’ancien Cinéma La Clef le dimanche 2 février à 20h en hommage au musicien portugais José Mário Branco qui nous a quitté le 19 novembre 2019.

Cette projection est à l’initiative de l’association Memória Viva/Mémoire Vive en partenariat avec La Clef Revival, l’ancien Cinéma La Clef actuellement occupé par plusieurs collectifs et associations pour défendre le dernier bastion du cinéma associatif parisien fermé administrativement.

Le projection (en VOST) sera suivie d’une discussion en présence du réalisateur Pedro Fidalgo.

MUDAR DE VIDA, JOSE MARIO BRANCO, VIDA E OBRA (Changer de vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco) de Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro // Portugal, France, 2013, 116′

Musicien engagé, auteur-compositeur-interprète, José Mário Branco fut un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »).

Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mário Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets.
Le 25 avril 1974, le coup d’Etat du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit les rues de Libonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire.

C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter des idéaux de la révolution aux quatre coins du pays… Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui.

Plus d’informations:
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/45216_1

Teaser Officiel
https://www.kinomargem.net/mudar-de-vida

Infos pratiques :

🕘 Ouverture des portes de La clef revival🔑à 19h30
Lancement de la séance à 20h

120 places dans la salle – Pas de réservations
34, rue Daubenton
💰 Prix libre

AU CINÉMA « LA CLEF REVIVAL »

« Un vent de révolte souffle sur le Quartier latin. La Clef, cinéma associatif fermé en avril 2018 par le propriétaire des murs, le comité d’entreprise de la Caisse d’épargne d’Ile-de-France, est occupé illégalement. Depuis le 21 septembre, une joyeuse troupe de cinéphiles (spectateurs, jeunes réalisateurs, collectifs et squats d’artistes) projette des films presque tous les soirs dans cette salle née de l’ébullition de Mai 68. »
Annabelle Martella, Libération

Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco »‏

« Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco » » est un long métrage documentaire réalisé par Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro. Sélection Officielle de IndieLisboa (Section IndieMusic)
Sélection Officielle de MuviLisboa (Prix du Public – Grand Prix de Canal Q)
Sélection Offielle du Festival de Cinéma Luso-Brasileiro (Section Transversalités) ​ Synopsis : A 72 ans, José Mario Branco demeure un homme engagé, auteur-compositeur-interprète, c’est un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »). Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mario Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets. Le 25 avril 1974, le coup d’État du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit les rues de Lisbonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire. C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter les idéaux de la révolution aux quatre coins du pays… Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui. [youtube]https://youtu.be/UR2xMCZ0xBQ[/youtube]

Guerra ou Paz de Rui Simões (2012)

Entre 1961 e 1974, 100.000 jovens portugueses partiram para a guerra nas ex-colónias. No mesmo período, outros 100.000, saíram de Portugal para não fazer essa mesma guerra. Em relação aos que fizeram a guerra já muito foi dito, escrito, filmado. Em relação aos outros, não existe nada, é uma espécie de assunto tabu na nossa sociedade. Que papel tiveram esses homens que « fugiram à guerra » na construção do país que somos hoje? Que percursos fizeram? De que forma resistiram? From 1961 to 1974, 100.000 young Portuguese men went to war in the ex-colonies. At the same time, another 100.000 left Portugal to avoid that same war. About the ones who made the war a lot has been said, written and filmed. About the others nothing has been said, it is a sort of taboo of our society. What role did the men who « escaped the war » in the creation of the country we live in now? In what way did they resist? If there is an image of the unknown soldier, this film tries to show that other unknown man who refused to be a soldier.
[vimeo][/vimeo]

LE PRINTEMPS DE L’EXIL de film de José Vieira

LE PRINTEMPS DE L’EXIL 
Un film de José Vieira  – 52 minutes en DVD.
Le printemps de l’exil est l’histoire de trois hommes qui ont fui le Portugal dans les années 60 parce qu’ils refusaient d’être enrôlés dans une guerre coloniale. Ils se sont connus à Paris et ont participé activement au mouvement de mai 68. À travers le récit de leurs luttes contre la dictature de Salazar, ils racontent le pays d’où ils venaient, l’oppression qui sévissait au Portugal. Après la chute de la dictature le 25 avril 1974, ils sont revenus à Lisbonne. Dans les archives de la PIDE, la toute- puissante police politique, nous retrouvons leurs noms : José Mario Branco, Vasco de Castro et Fernando Pereira Marques. Les traces de leurs chansons, de leurs pièces de théâtre, de leurs journaux et dessins, retrouvées dans les archives en France, témoignent du combat qu’ils ont mené contre le fascisme.