L’association Mémoire vive / Memória viva traite et organise la donation des archives de José Da Silva Terra

L’association Mémoire vive / Memória viva traite et organise la donation des archives de José Da Silva Terra, professeur de portugais à la Sorbonne jusqu’en 1996, et qui s’est éteint en 2014. Voici un portrait brossé par sa femme, Monique Da Silva, qui a confié ses riches archives à notre association, bientôt disponibles intégralement à la Contemporaine : https://ieh.hypotheses.org/864

Le Manifeste anti-colonial – Désertez avec vos Armes !

LE MANIFESTE ANTI-COLONIAL 
DESERTEZ AVEC VOS ARMES !
 
Textes de O communista
 
Extrait

 

 « Le mouvement anti-colonial a grandi rapidement. La jeunesse se mobilise contre les ordres de la bourgeoisie, contre les faux mythes de la « patrie » et de « l’honneur » à défendre sur les champs de bataille des colonies portugaises.
L’ampleur de cette action politique a créé un nouveau problème aux jeunes révolutionnaires: nous devons déserter toujours et en toutes circonstances. mais cela ne nous mettra-t-il pas définitivement dans une position d’éxil démobilisateur ? Les départs constants de militants pour l’étranger n’iront—ils pas affaiblir le combat que notre peuple mène aujourd’hui contre le capitalisme ?
Notre réponse à cette question est la suivante.
1) Le mot d’ordre « Désertons toujours et en toutes circonstances » correspond aux intérêts des communistes révolutionnaires. S’il n’y avait pas les milliers de réfractaires et de déserteurs, le gouvernement ne serait pas obligé d’allonger la durée, du service militaire, bien que les colonialistes sachent que c’est une mesure impopulaire qui groupe chaque fois plus de couches du la population contre leur politique.
En dehors de ça, toute autre agitation politique à l’intérieur de l’armée doit être fondée sur les principes de non collaboration à la guerre criminelle. »
Merci à http://arqoperaria.blogspot.fr pour cet article.
Le manifeste est en téléchargement ici.

Hommage aux déserteurs des guerres coloniales : Le débat

Veuillez retrouver ci-dessous en intégralité le débat qui s’est tenu lors de l’hommage aux déserteurs des guerres coloniales portugaises, le 25 avril 2015 à la Casa Poblano.

Avec Victor Pereira, historien et maitre de conférences en Histoire Contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Il est l’auteur de « La dictature de Salazar face à l’émigration, l’Etat portugais et ses migrants en France (1957-1974) » paru aux éditions Presses de Sciences Po.

António Oneto, militant anticolonialiste et déserteur dont une partie du parcours est relaté dans le court-métrage « Un aller simple » de José Vieira (inclus dans le DVD « Les gens du Salto »).

Vasco Martins, insoumis et animateur de réseaux de soutien aux déserteurs portugais en France et dans le reste de l’Europe.

Maurice Montet de l’Union pacifiste de France (unionpacifiste.org).

Vasco Martins et António Oneto ont fait don de leurs archives à la BDIC à travers l’association Mémoire Vive-Memória Viva (voir ici pour plus d’informations).

Contexte général

De 1961 à 1975, le Portugal colonial de l’Estado Novo mena une guerre sanglante en Guinée Bissau, en Angola et au Mozambique, pays cherchant alors à accéder à leur indépendance. Refusant d’aller faire la guerre,100 000 insoumis, réfractaires au service militaire et déserteurs fuirent le Portugal et les différents théâtres d’opération. C’est une des plus grandes vagues connues de désertion. Si beaucoup d’entre eux se sont retrouvés en France, alimentant le besoin en main d’oeuvre des « trente glorieuses », d’autres se sont installés au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni… Si la plupart ont été appuyés par des réseaux familiaux ou amicaux, des organisations – formelles ou informelles – et des « comités de soutien aux déserteurs » tentaient de leur venir en aide, voire d’exhorter à la désertion. Après le coup d’état du 25 avril 1974, qui mit fin à la dictature de l’Estado Novo, un grand nombre de déserteurs, politiquement très actifs, sont rentrés au Portugal. Ils ont été des acteurs importants du bouillonnement révolutionnaire du PREC. Rien ou peu a été écrit sur les déserteurs des guerres coloniales portugaises. Il est temps de leur rendre hommage et d’écrire leur(s) histoire(s).

www.memoria-viva.fr/hommage-aux-deserteurs/

Cahier d’archives sur la désertion

L’hommage aux déserteurs que l’association Mémoire Vive/Memória Viva a organisé les 24 et 25 avril prochain est issu d’un travail de longue haleine sur la mémoire et les archives en lien avec la désertion dans un sens large (comprenant insoumis, réfractaires et déserteurs proprement dits).

Pour alimenter les débats, stimuler l’étude de cette thématique mais aussi dans le souci d’éducation populaire qui anime notre association depuis ses débuts, nous publions ici quelques documents d’archives du Fonds Mémoire Vive/Memória Viva qui a été déposé à la BDIC. Veuillez cliquer ici pour le cahier de documents d’archives sur la désertion : Booklet desertion

Archives : 25 périodiques portugais disponibles en version numérisée dans Odysséo

 

Actuellement 25 journaux portugais numérisés sont disponibles dans Odysséo soit environ 170 numéros. La majorité de ces périodiques est issue du fonds Vasco Martins, militant associatif et antifasciste arrivé en France au début des années 1960 et membre de l’association Mémoire Vive.

 

Tous les détails de ces archives http://odysseo.generiques.org/actualits/p1156/les-priodiques-portugais-dans-odysso

Militants révolutionnaires devant le tribunal fasciste

Il s’agit d’une petite brochure de 48 pages qui fut éditée à Bruxelles en 1970, par le Comité contre la Répression au Portugal. Elle renferme les déclarations des membres dirigeants du « Comité Marxiste-Leniniste Portugais » et du Front d’Action Populaire, lors du jugement qui eut lieu à Lisbonne, du 5 au 12 mai 1970, au Tribunal da Boa-Hora. 

Document disponibilisé par Manuel Madeira

Document complet en pdf :

http://www.sudexpress.org/Archives/Fichiers/Militantsrevolutionnaires.pdf

La campagne de février 1973 contre la circulaire Fontanet-Marcelin

« A bas la circulaire Fontanet-Marcelin », peut-on lire, entre autre, dans le Bulletin du MPAC (Mouvement Populaire Anti-Colonial) / CLACS (Comité de Lutte Anti-Coloniale) dans l’Emigration, de Février 1973, qui se prononce contre la circulaire du 25 Février 1972, publiée par les Ministres du Travail et de l’Intérieur et entrée en vigueur en Octobre 1972. La circulaire durcit les conditions d’entrée et de travail des travailleurs étrangers. Par ailleurs, le bulletin fait également un état des lieux des luttes anti-coloniales menées au Portugal et en France.

Ce document a été disponibilisé par João Machado

Document complet :

http://www.sudexpress.org/Archives/Fichiers/MPAC%20Fev%201973.pdf

« A bas la circulaire Fontanet-Marcelin », peut-on lire, entre autre, dans le Bulletin du MPAC (Mouvement Populaire Anti-Colonial) / CLACS (Comité de Lutte Anti-Coloniale) dans l’Emigration, de Février 1973, qui se prononce contre la circulaire du 25 Février 1972, publiée par les Ministres du Travail et de l’Intérieur et entrée en vigueur en Octobre 1972. La circulaire durcit les conditions d’entrée et de travail des travailleurs étrangers. Par ailleurs, le bulletin fait également un état des lieux des luttes anti-coloniales menées au Portugal et en France.

Ce document a été disponibilisé par João Machado

Document complet :

http://www.sudexpress.org/Archives/Fichiers/MPAC%20Fev%201973.pdf